Nettoyage local d'un conduit.
Ces REGARDS DE CHAUSSÉE permettent, suivant la
taille de la galerie sur laquelle ils sont placés,
d'y descendre à l'aide d'une échelle ou d'en
vérifier depuis la surface le bon état des
lieux. Dans ce but ils pullulent dans nos rues afin d'offrir
un accès facile, notamment en des points de jonction
de galeries.
Extrait du catalogue 1934 de la Société des Fonderies de Bayard et Saint-Dizier.
Ils se composent de 2 parties : Un cadre
carré scellé au sol et offrant une ouverture
ronde centrée d'un diamètre suffisant pour
permettre le passage d'un homme - le "trou d'homme" - et le
tampon destiné à fermer cette
ouverture. La forme circulaire de l'ouverture garantit que
le tampon ne puis tomber au travers de l'orifice, puisque
celui-ci est doté d'un rebord, sur lequel repose le
tampon, est donc plus étroit.
Regards à Carcassonne (Aude).
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On les appelle couramment "plaques d'égouts" parcequ'un grand nombre d'entre elles, lorsqu'elles sont assez larges pour laisser passer un homme (le type presque exclusivement montré dans ce site) mènent aux réseaux des égouts. Mais bon nombre d'entre elles donnent accès à d'autres services : Lutte incendie, anciennes
carrières, transports souterrains ou autres.
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Plutôt que de simples plaques lisses et donc dangereusement glissantes pour la circulation par temps humide ou glacial, ils offrent sur leur surface une série de motifs dont la rugosité toute
relative s'est adoucie au fil des passages. D'autant plus
facilement, d'ailleurs, que la fonte est un matériau
moins dur que l'acier.
Certains modèles comportent plusieurs orifices intègrés dans les motifs et destinés à permettre la ventilation du conduit qu'ils chapeautent. (Ceci est particulierement visible à
Lyon, voir photo n° 19, et Beaune).
Extrait du catalogue 1934 de la Société des Fonderies de Bayard et Saint-Dizier.
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